François Wastiaux

Acteur puis metteur en scène, François Wastiaux a inventé avec Yves Pagès un compagnonnage théâtral au long cours avec certains textes de cet auteur éditeur au sein de la Compagnie Valsez-Cassis, fondée par leurs soins il y a une vingtaine d'années. Les deux premiers opus, Les Carabiniers puis Les Gauchers, furent présentés, respectivement au Maillon en 1992 à Strasbourg, ensuite au Festival Théâtre en Mai (Dijon) en 1993. Les deux spectacles furent repris au Théâtre de la Cité Internationale, conjointement à la première création de la compagnie : Voyage au bout de la nuit d'après L.-F. Céline. Invité en 1998 au Festival d'Avignon dans la programmation IN, le tandem Wastiaux-Pagès crée au Lycée Aubanel, Les Parapazzi (Solitaires intempestifs). En 2003, le duo récidive avec Labo Lubbe, pièce écrite par l'auteur en étroite collaboration avec le metteur en scène à partir des Carnets de route de Marinus van der Lubbe, l'incendiaire du Reichstag (céation en 2004 au Théâtre des 13 Vents (CDN de Montpellier) et exploitation l’année suivante au TCI. En 2006, ce furent Portraits crachés de Pagès, créés par Wastiaux dans une friche industrielle d'Arcueil (Anis Gras). Toujours attentif au travail éditorial d’Yves Pagès comme directeur de Verticales, François Wastiaux a également transcrit pour le théâtre et mis en scène, Entre les Murs de  François Bégaudeau. Il s’apprête en octobre 2012, dans le registre du théâtre-récit, à travailler avec Arno Bertina, auteur publié également chez Verticales, à partir de son roman Je suis une aventure, lors d’une nouvelle session de l’EPAT (École Pratique des Auteurs de Théâtre), D'autres aventures théâtrales vinrent ponctuer ces deux décennies avec pour mémoire, un Hamlet conçu au Théâtre du Volcan (SN du Havre) et au Granit (SN de Belfort), L'Affaire de la rue de Lourcine de Labiche au Maillon, Le Bagne de Jean Genet au Granit (création mondiale)… Citons enfin El Ultimo Requiem para el Chino, ciné-opéra de chambre contemporain composé par Luis Naòn, d'après le film de John Cassavetes, qu’il a adapté, scénographié et mis en scène en castillan au Teatro Colon (Opéra de Buenos Aires).