Lear est mort. Pylade, son ami, décide d’écrire pour soulager sa peine. Pénélope, l’aimée de Lear, raconte ses derniers instants. Lear, bien que mort, témoigne aussi. Les noms des mythes sont présents, comme le théâtre, uniquement dans le but d’aider, d’accompagner la parole après la mort d’un être cher. Les trois personnages racontent les derniers jours de Lear, peintre, acteur, à la joie de vivre et à la vivacité d’esprit reconnus par tous. Lear est atteint d’une maladie dégénérative rare, les cellules de son cerveau ne sont plus alimentées. Il vit sans vivre. Son fils, médecin, tente de soulager la douleur en lui administrant un médicament. Lear meurt, ressuscite et applaudit, comme un enfant. Jusqu’au jour où la respiration de Lear s’arrête. Tous alors chantent un sublime chant sacré.