6 avril 1917, Sheffield, Royaume-Uni.
Les femmes participent à l’effort de guerre en travaillant dans les usines d’armements et de munitions, à l’instar de Doyle & Walkers, dont la cour rectangle en brique rouge rappelle les dimensions d’un terrain de football. C’est dans cette cour que l’une d’entre elles sera saisie d’une inspiration subite et frappera une drôle de balle qui traînait, pendant sa pause sandwich au hareng partagé avec ses consœurs. Une bombe. Pas le prototype qui rebondit, la vraie, avec le drapeau anglais dessus. Elle n’explosera pas, comme pour signifier une intervention divine, un hasard qui ne laisse pas de place au hasard. Les autres la rejoignent, se mettent à courir, et peu à peu, se révèlent à elles-mêmes, au football et au lecteur. S’ensuit une aventure qui les mènera jusqu’à l’Hillsborough stadium, en passant par des matchs contre des infirmes, des enfants, des vieillards …
Mais lorsque la fin de la guerre sonne, faut-il se réjouir du retour des hommes ?