Synopsis
Je n'ai jamais aimé la lune. Elle gâche l'obscurité.
Devenue folle, Zelda, muse et épouse de F. Scott Fitzgerald, va périr dans les flammes. Michel Fau dirige Claude Perron dans un monologue tragique et fantastique. Descente aux enfers en costume de sylphide d'une femme libre et emprisonnée.
Énigmatique, enflammée, indocile, Zelda aime les hommes, les excès, les livres, l'alcool. Jusqu'au délire, jusqu'aux abus. Elle inspire le romancier F. Scott Fitzgerald, l'épouse. Elle le grandit, le rend fou. Il l'adore, puis la traque, la dissèque. Chacune de ses héroïnes rappelle Zelda, ses écarts, sa propension à la catastrophe. Ils forment le couple le plus fascinant de l'histoire de la littérature américaine. Écrivaine, danseuse, mentor incontrôlable, elle finit internée pour schizophrénie. Mais l'hôpital disparaît dans les flammes en 1948. Zelda meurt brûlée, elle a quarante-sept ans.
En 2002, Jean-Michel Ribes met en scène La Priapée des écrevisses de Christian Siméon. Du même auteur, Le Cabaret des hommes perdus remue le Rond-Point quatre ans plus tard. Aujourd'hui, Siméon imagine les dernières heures de Zelda, monologue tragique, burlesque et fantastique, traversé par le fantôme de Scott. Ex-égérie d'Olivier Py, auteur, instigateur et chanteur ici encore de L'impardonnable revue..., Michel Fau a mis en scène Ibsen, Guitry ou Montherlant. Il dirige la comédienne Claude Perron dans le portrait brûlant de Zelda, descente aux enfers en costume de sylphide, entre un paquet de cigarettes et quelques verres de vin. Parcours d'une femme libre et emprisonnée. Pierre Notte