9 janvier - 10 février 2019

Ervart

Ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche


Salle Renaud-Barrault
du mardi au samedi, 21H - DIMANCHE, 15H
Relâche : LES LUNDIS ET LE 15 JANVIER
Durée 2h10

Synopsis

Nietzsche va effectuer un numéro de claquettes.
Ervart se croit cocu, la paranoïa explose dans sa société d’aristocrates. Ondes de choc jusqu’au plateau de théâtre où tout dérape. Vincent Dedienne incarne la dinguerie salvatrice d’un dément éclairé à la tête d’un défilé de monstres.

La folie s’empare d’un homme et le monde entier vacille. La paranoïa d’Ervart explose dans sa société d’aristocrates. La région et le pays tremblent, ondes de choc jusqu’au plateau de théâtre où tout dérape. Ervart se croit cocu, il en souffre et en jouit. Il rue dans les brancards d’un pays trop tranquille, il en fracasse tous les tabous. Son délire prend vie sur scène, et avec lui sa femme, ses amants, vrais ou faux. Un précepteur zoophile, agent des services secrets, tombe amoureux d’un cheval de Troie. Le majordome du domaine familial sauve les apparences autant qu’il peut et une comédienne cherche un rôle quand une troupe anglaise traverse le plateau parce qu’elle s’est trompée de pièce. Avec Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche, Hervé Blutsch, auteur dada contemporain, part en guerre contre la pensée étriquée et les usages policés, et compose un chant d’amour au théâtre.
Auteur de Sainte dans l’incendie, Laurent Fréchuret a mis en scène au Rond-Point À portée de crachat de Taher Najib et Revenez demain de Blandine Costaz. Il dirige une troupe de neuf acteurs sur le plateau et offre à l’écrivain, humoriste et comédien Vincent Dedienne le rôle-titre. « C’est un athlète affectif », dit le metteur en scène. Sorte d’Ubu ou de Macbeth farcesque, le roitelet déchaîné cherche l’amour pur et ravage tout sur son passage. Après Canal +, Marivaux ou son seul en scène, Vincent Dedienne incarne la dinguerie salvatrice d’un dément éclairé, à la tête d’un défilé de monstres. Pierre Notte

Distribution

Texte : Hervé Blutsch
Mise en scène : Laurent Fréchuret
Avec : Stéphane Bernard, Jean-Claude Bolle-Reddat, James Borniche, Maxime Dambrin, Vincent Dedienne, Margaux Desailly, Pauline Huruguen, Tommy Luminet, Marie-Christine Orry
Assistanat à la mise en scène : Flore Simon
Scénographie : Alain Deroo, Laurent Fréchuret
Lumières : Laurent Castaingt
Costumes : Colombe Lauriot-Prévost
Assistée de : Lucie Charrier
Création accessoires : Caroline Frailich
Collaboration artistique : Edouard Signolet
Maquillage et coiffure : Françoise Chaumayrac
Chorégraphie : Jorge Rodriguez
Cinématographie : Pierre Grange
Régie générale : Alain Deroo
Régie plateau : François Pellaprat
Direction de production : Slimane Mouhoub

Mentions de production

production Théâtre de l’incendie, coproduction la Comédie de Saint-Etienne – Centre Dramatique national, Théâtre du Rond-Point, Espace des arts – Scène nationale / Chalon-Sur-Saône, avec le soutien de l’école de la Comédie de Saint-Etienne — Diese # Auvergne — Rhône-Alpes, avec la participation artistique du Jeune Théâtre national, spectacle réalisé avec le soutien de la SPEDIDAM. le Théâtre de l’incendie est conventionné par le ministère de la Culture — DRAC Auvergne – Rhône-Alpes, la région Auvergne – Rhône-Alpes, le département de la Loire et subventionné par la ville de Saint-Etienne.

Partenaires


presse

LA VIE (Hugues Le Tanneur) • 24 janvier 2019

Portrait de Vincent Dedienne

Dans la pièce, il interprète un mari jaloux. Mais on est loin du vaudeville genre Labiche ou Feydeau. Car si l'univers follement chaviré du spectacle trouve une inspiration lointaine dans le théâtre de boulevard, ce serait plutôt dans une version revue et corrigée par le surréalisme le plus débridé avec, peut-être, un clin d'œil au Grand Magic Circus, de Jérôme Savary.

CNEWS • 22 janvier 2019

Un ovni loufoque

Ce récit à tiroirs offre une compilation de savoureuses séquences, où se croisent une comédienne cherchant un rôle, des acteurs qui se sont trompés de pièce, et un détective zoophile.

Également à l'affiche