Synopsis
Il faut être immoral, c’est de l’autodéfense.
Topor, peintre, écrivain, créateur, cousait aussi des chansons. Reinhardt Wagner compose des mélodies. Jean-Michel Ribes écrit et organise un pot-fleuri à contrastes joyeux des oeuvres arlequines, étincelantes de vitalité de ce trio jubilatoire.
Roland Topor écrit, dessine, invente, crée, rit beaucoup et très fort. Il coud des chansons, poèmes éclatés ou textes à revers. Fou en liberté, disparu en 1997. Reinhardt Wagner compose, pianote, c’est le maître chanteur attitré de Topor et de Jean-Michel Ribes. Musiques de René l’énervé, de Par-delà les marronniers ou des Brèves de comptoir. Topor, Wagner et Ribes, frères complices, mettent en chaos notes et contre-notes : une chanteuse aphone, un vampire végétarien, Picasso qui côtoie des crétins. Rires en secousses.
Ribes invente avec Topor pour la télévision Merci Bernard puis Palace. Vingt ans d’histoire, d’amitié, de créations : Batailles et autres chefs-d’oeuvre uniques au monde. Leurs chansons, ce sont les bulles d’un champagne noir. Farces qui griffent, fantaisies qui mordent. Le joyeux dadaïsme est de retour. C’est un pot-fleuri, pêle-mêle à contrastes joyeux des oeuvres arlequines, étincelantes de vitalité et de jeunesse, de ce trio jubilatoire. Pierre Notte