jeudi 18 juin 2015

Leibniz et Newton, inventeurs du calcul infinitésimal

Deux « géants » entre Grand Siècle et Siècle des Lumières

thème : philosophie et histoire des mathématiques



Salle Jean Tardieu
[Annulation] > Cette conférence est annulée et est remplacée par la conférence de Franck Lanot : Littérature e(s)t philosophie : Hugo, Kundera, Malraux, Quignard. 

Synopsis

conférence de Jean-Pierre Le Goff

La Nouvelle analyse, arrière-cuisine de la Méthode de Descartes consistait à traduire les problèmes de la géométrie dans le langage algébrique devenu « littéral » au début du Grand Siècle. L'émergence de cette analyse et son application progressive aux problèmes d'une physique devenant, avec Galilée par exemple, quantitative, va permettre de reconsidérer la question des courbes et des équations, conçues dès lors comme représentations de phénomènes liés au mouvement de points ou de corps ou à la variation de données physiques mesurables (pression, température, etc.) autres que celles de la mesure de l'étendue (longimétrie, planimétrie et stéréométrie). Tout au long du XVIIe siècle, es intuitions des géomètres français, Descartes, Pascal, Fermat, Roberval, etc., et anglo-saxons, Barrow, Harriot, Wallis, Mercator, etc., conduiront à l'invention du calcul infinitésimal (différentiel et intégral) selon des voies diverses, dont les deux plus éminents inventeurs sont le philosophe de Hanovre, Gottfried Wilhelm Leibniz et Isaac Newton. Après eux, la mathématique est irrémédiablement engagée dans le combat interminable de la maîtrise de l'infini (des infinis ?) et de la notion de « continu ». Art et religion ne sont pas loin, les polémiques répondront à l'appel (à la pelle aussi), tant il est vrai que la mathématique n'est pas une science inhumaine.

Mentions de production

entrée libre : réservations obligatoires sur cette page ou au 01 44 95 58 81
ouverture des réservations un mois avant l’événement 


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