[info]> information préfectorale / soirée du 31 décembre

Pourtant, il se portait comme un toast.
Si un individu vous affirme qu'il est une pendule, peut-être vaut-il mieux ne pas le contredire. Il doit avoir ses raisons. Après tout, on ne sait jamais. Dans Les Diablogues, Roland Dubillard réinvente à sa façon le dialogue de sourds. D'ailleurs c'est simple comme bonjour. Prenez deux protagonistes, appelez les Un et Deux, et pour corser la chose donnez leur l'apparence de comédiens pince-sans-rire, comme Jacques Gamblin et François Morel, par exemple. Il n'y a plus qu'à les laisser s'expliquer avec les mots de l'auteur. Bientôt le réel se met à tanguer, tremble sur ses fondements. Obéissant à une logique folle, le langage a largué les amarres. Vous voilà face à deux acharnés fermement décidés à ne pas se comprendre, emportés par des mots qui les égarent bien au-delà du raisonnable. En trois coups de cuillère à pot et à peine deux répliques, le quotidien bascule dans le fantastique, l'ordre cède la place au chaos le plus hilarant.

De : Roland Dubillard
Mise en scène : Anne Bourgeois
Avec : Jacques Gamblin, François Morel
Scénographie : Edouard Laug
Lumière : Laurent Béal
Costumes : Isabelle Donnet
Son : Jacques Cassard
Assistante à la mise en scène : Marie Heuzé
Direction technique : Pascal Araque

création le 8 novembre 2007 à La Coursive/SN de La Rochelle, production Félix Ascot Théâtre du Rond-Point, Les Productions de l'Explorateur, La Coursive/SN de La Rochelle