Gallotta et ses danseurs ont depuis toujours l’art d’être aériens, légers et gais dans le désastre, de faire que les corps en mouvement, course et élévation perpétuelles, apportent une joie d’être et de vivre quand même. Ils sont douze en jean et chemise, parfois torse nu ou soutien-gorge de dentelle noire, à figurer à tour de rôle les héros du drame sanglant, à aimer l’amour et le sexe jusqu’à en mourir. FABIENNE PASCAUD — TÉLÉRAMA
L’Homme à tête de chou est l’accomplissement d’une promesse, d’un dialogue qui se perpétue avec l’absent. Et le timbre chaud de Bashung coule dans le récitatif avec aisance et respect. Plus tard sa voix de crooner country décolle et déchire sur Ma Lou Marilou. BRUNO LESPRIT — LE MONDE
Gallotta délivre une danse qui, l’air de rien, joue sur les codes de la comédie musicale. Il y a bien une narration, des personnages et une danse qui s’appuie sur les rythmes de la partition. Mais Gallotta met tout cela à sa manière. Ses armes ce sont les suggestions et les images claires. ARIANE BAVELIER — LE FIGARO
Indissociables, les deux mises en abyme du son et des corps recomposent L’Homme à tête de chou dans une poésie inédite. MARC BESSE — LES INROCKUPTIBLES