Synopsis
Je ne sais pas si je dois mordre ou embrasser.
Pour en finir avec l’ennui bourgeois, Madame Pink adopte un chien. Le caniche rose déboule dans le jeu de quilles d’une vie trop tranquille, fait exploser tous les tabous dans une opulence de décors et de couleurs avec orchestre live.
Pour en finir avec l’ennui bourgeois d’un mariage sans histoires, Madame Pink adopte un chien. Roxie, caniche rose, déboule dans le jeu de quilles d’une vie trop tranquille. La bestiole surexcitée chante. Elle exclut le mari, chirurgien-dentiste, jaloux de la bête. Elle s’attaque à l’amant de sa maîtresse, il en perd sa virilité. Elle dévore le gigolo auprès duquel Madame Pink rêvait d’une consolation. Catastrophes en chaîne dans une comédie musicale saturée de couleurs vives, de chansons pop et rock, variété joyeuse pour dépeindre les mésaventures d’une diva qui ne connaît plus l’ennui. On rit, on danse, on s’étrangle et s’entretue dans une revue fastueuse, qui naît à Broadway, grandit à Hollywood et finit dans les tréfonds d’un cinéma gore patiné de Disney.
Alfredo Arias a tout fait, tout commis au Rond-Point : Truismes ; El Tigre ; Tatouages ; Trois tangos... L’Argentin fondateur du groupe TSE défonce ici les piliers de la culture américaine avec la fantaisie d’une troupe napolitaine. Ses collaborateurs ont travaillé avec Bowie, Beyoncé, Prince ou Mnouchkine. René de Ceccatty relève le défi d’une fantasmagorie sanglante avec happy end. Fête féroce d’un music-hall sophistiqué, Madame Pink c’est le rock rythmé par la violence du « rose ». C’est le mélo flamboyant d’une diva prise au piège de sa monotonie conjugale. Elle en sort par le haut, fait exploser quelques tabous dans une opulence de décors et de couleurs, avec orchestre live et somptueux panneaux peinturlurés d’os pour chien. Pierre Notte