Synopsis

C’est bien l’humour seul qui nous maintient nous les monstres (Petr)
Concours de gueules cassées, cortège de bestioles humaines, Obludarium promène son chapiteau à monstres de la République tchèque à la Bretagne. L’espace, planté hors des théâtres, est déjà anormal : structure ronde, étroite et à deux étages pour cent vingt spectateurs pas plus. Dehors, une roulotte à musiques mécaniques, un atelier de forgeron. Dedans, un défilé de lilliputiens, de gnomes aux crânes difformes, de femmes lascives, quelques joyeux bouffons du désastre... Les frères jumeaux Matej et Petr Forman convoquent un monde à la périphérie des normes. Petr organise en Monsieur Loyal la succession des numéros. Matej joue les charpentiers de la bâtisse, il construit à vue des espaces ad hoc pour ses monstres, et chaque être étrange dissimule une étrangeté nouvelle. Tout est trafic de trouvailles et d’éclats poétiques, alimentés par un imaginaire de génie et une huile de coude. La virtuosité technique se met au service de la magie visuelle, et la fanfare accompagne ce monde où tout est possible.
Autour de la piste de ce cirque aux proportions uniques au monde, les spectateurs s’installent comme dans un cylindre ; un engin enfantin à rêve et à musique, à folies et à fantasmes, un vaisseau-kaléidoscope où les regards sur les êtres et les autres changent du tout au tout, passent de l’horreur à l’émerveillement. Après L’Opéra baroque, après leurs collaborations avec le Théâtre Dromesko d’Igor et Lily pour La Baraque (cantine musicale) et pour Les Voiles écarlates, les frères Forman envoient leur vingtaine d’artistes et d’artisans, poètes de la monstruosité et musiciens, traverser les rêves et le temps, réinventer un art forain de bateleurs et de bêtes de foire.


Mentions de production

production manager Klara Doubravova, coproduction Théâtre national de Bretagne / Rennes, Zomer van Antwerpen, Théâtre des frères Forman 

presse


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