Synopsis
Cannibale belge civilisé depuis belle lurette, mais primitif comme aucun, Jean-Pierre Verheggen est le dernier poète « content-poreux » à avoir rencontré l'homme qui a rencontré l'homme qui parlait « toutes les langues du monde en moins de cent coups de glotte ». Un juvénile vieil arbre approchant les septante ' et ça n'est pas reposant. Sous son ombre tutélaire, Jacques Bonnaffé a aligné les lectures publiques (c'était l'époque de Sodome et Grammaire), puis fomenté le moliérisé spectacle l'Oral et Hardi, pour arriver aujourd'hui à ce Poète bin qu'oui, Poète bin qu'non, où JPV s'interroge : « Poète moi-même, peut-être ? ».
extrait :
"Ce poète-là vous le confirmera : quand la montagne accouche d'une souris, c'est qu'elle s'est fait niquer par un rat !
Si sa libido avait à péter les plombs sur ce plan-là (les volcanes comme les volcans ont parfois le feu au cul, n'est-ce pas ? C'est leur droit !) notre montagne aurait pu, entre bourrée et bougnat, s'acoquiner avec ce bon vieux Plomb du Cantal ' un authentique Auvergnat ! Bien de chez nous ! tout ce qu'il y a de plus local ! ' ou un puy, une banne, un signal que sais-je ? voire à l'extrême limite de sa région, se taper les Gerbier-de-Jonc (le jonc en érection que nous confie une très ancienne chanson, cueillant, avec leur faucille, les Jeanneton !)
Mais non ! Mais non ! Au diable l'Ardèche et son Vivarais ! La montagne a préféré faire cric crac sur place avec un rat !"