Synopsis
J’ai vu toréer Christian pour la première fois en 1976 dans les arènes de Nîmes, au cours d’une novillada qui lui valut sa première Cape d’or. Ce garçon mince, au teint blême, souple comme une fille et courageux comme un samouraï, nous avait alors, Clémence et moi, bouleversés. Nous étions ensemble chez Ariane Mnouchkine et tout ce que la grande dame nous enseignait de ce qu’était pour elle la vraie grandeur de l’art du théâtre, si ancien qu’il lui paraissait perdu pour nous autres occidentaux, il nous avait semblé le voir vivre, et même renaître, dans les gestes à la fois conventionnels et réinventés à chaque instant par ce jeune homme fragile, dansant devant des monstres au péril de sa vie..
Philippe Caubère