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Pierre Richard

Biographie

Après son bac, Pierre Richard s’installe à Paris où il suit des cours d’Art dramatique au cours Dullin et chez Jean Vilar. Il commence sa vie artistique au théâtre sous la direction d’Antoine Bourseiller tout en se produisant dans des cabarets parisiens comme l’Écluse. C’est d’ailleurs au cabaret qu’il crée l’image d’un hurluberlu à la fois timide et distrait en compagnie de Victor Lanoux. Ce personnage l’accompagnera toute sa carrière. Il se produit lors de la première partie du spectacle de Georges Brassens où il joue ses premiers sketches Les GiflesLes Briques; La Chaîne.

 

En 1967, il débute au cinéma dans Alexandre le bienheureux d’Yves Robert. Il faut attendre 1970 et le film Le Distrait pour que le comédien connaisse la consécration. Son personnage de gaffeur rencontre un succès immédiat.

 

Claude Zidi, Yves Robert et bien d’autres cinéastes sont séduits par son style. Pierre Richard triomphe en 1972 avec Le Grand Blond avec une chaussure noire réalisé par Yves Robert, imposant définitivement son style.

 

Il sera à l’affiche de nombreuses autres comédies comme La moutarde me monte au nez (Claude Zidi), Je suis timide mais je me soigne (Pierre Richard), La Carapate (Gérard Oury), Le Jumeau (Yves Robert).

 

Les années 80 verront sa collaboration fructueuse avec Francis Veber. Le réalisateur oppose le comédien à Gérard Depardieu dans La Chèvre. Le duo se reforme à deux reprises sous la direction du même cinéaste pour Les Compères (1983) et Les Fugitifs (1986).

 

Pierre Richard monte sur scène en 2003 pour son one-man-show, Détournement de mémoires, premier d’une trilogie (suivront Franchise Postale et Pierre Richard III), mis en scène par Christophe Duthuron, au Théâtre du Rond-Point et joue la même année dans le film Mariées mais pas trop (Catherine Corsini).

 

En 2005, le comédien est à l’affiche du drame En attendant le déluge (Damien Odoul). Il retourne à la comédie un an plus tard dans Le Cactus (Gérard Bitton – Michel Munz). Le début de l’année 2006 sera marqué pour Pierre Richard par le César d’honneur qui lui est décerné pour l’ensemble de sa carrière par l’Académie des arts et techniques du cinéma. C’est également l’année où on le retrouve sur scène dans la pièce Pierre & Fils où il donne la réplique à Pierre Palmade. Il apparaît ensuite au cinéma dans les films de Pierre-François Martin-Laval Essaye-moi avec Isabelle Nanty et King Guillaume, au théâtre dans Franchise postale, de nouveau seul en scène.

Il est aussi bien à l’affiche du populaire Faubourg 36 (Christophe Barratier) que du sombre Le Serpent (Éric Barbier).

 

Il continue de jongler entre théâtre et cinéma ; on le retrouve ainsi en 2010 aux cotés de Sylvie Testud dans Le Bonheur de Pierre du réalisateur québecois Robert Ménard, en 2012 dans Et si on vivait tous ensemble ? de Stéphane Robelin, dans lequel il partage l’affiche avec Jane Fonda et Guy Bedos, alors qu’il continue de tourner son seul en scène Pierre Richard III.

 

 Pierre Richard sera à l’affiche du film Flora63, comédie de Stéphane Robelin, qui sortira le 12 avril 2017 au cinéma. 

Sur les scènes du Rond-point