Dans une usine de production de sapins artificiels « made in France ». Un plan social est annoncé entraînant la délocalisation à Yiwu, en Chine, et la fermeture de l’entreprise. Une occupation illégale de l’usine par les ouvries.ères débute. Les travailleurs.euses engagent un combat acharné afin de préserver leur outil de travail. Une ouvrière décide de se pendre. Devant nous. On tente de comprendre les événements qui ont conduit cette jeune femme à cet acte désespéré, on convoque des souvenirs, le manque de formation, les jours de luttes, les conditions de vie et de travail dites précaires. Mais aussi les joies, le lien et la grande solidarité. On rejoue encore et encore l’histoire de cette mise à mort. Un sacrifice comme acte symbolique de révolte. Le réel vrille alors, laissant place aux hallucinations vikings, qui n’en finissent pas d’encombrer cette épopée noire et loufoque en milieu prolétaire. Entre théâtre documenté et fable onirique, Longtemps je me suis levée tôt questionne la grande histoire des luttes ouvrières au féminin.
Production: Collectif sur le Pont / accompagnement Production - Le Trait d’Union - Coproduction: Aide à la création et à la maquette Région Normandie, Communauté d’Agglomération Lisieux Normandie, Le Tangram-Sc.Nationale/ Evreux, Théâtre de La Renaissance/Mondeville, Théâtre Charles Dullin/Grand Quevilly, avec l’aide du PACS (Projet Artistique Culturel et Solidaire)par le réseau Diagonale et des théâtres de ville de Normandie soutenu par le ministère de la Culture-DRAC Normandie et la Région Normandie, Ville d’Orbec. Soutiens: La Comédie CDN de Caen, Département de la Manche - Les Fours à Chaux/Regnéville, Le Point Ephémère/Paris, Odia Normandie, Théâtre de Lisieux.