Synopsis
[info]> la représentation du dimanche 20 février à 15h est annulée
Je dis non non non non
Christophe Alévêque fonce, lève le poing, mais dérape. Fatigué de se battre, il grogne et attaque. Tout l’énerve. Colère noire. Il s’en prend aux fascismes domestiques, aux angoisses quotidiennes, aux manipulations médiatiques et à la domination religieuse de l’économie. Avec batteur, accordéoniste et guitariste, Alévêque chante les aberrations du monde, la société ultralibérale et son goût pour la surveillance. Il chante : « Obéissance, allégeance, garde à vous, je dis non ! » Il balance un acide de mots crus à la face des ennemis publics : l’impunité des aguerris du pouvoir, la pensée unique et tiède, la résignation. Il réveille par les éclats d’un rire salvateur les dormeurs aux ventres gras.
La grippe, les banlieues, le terrorisme, les banques. « Pourquoi violer les gens quand on peut les baiser ? » Les affaires qui se succèdent, le FN qui se réveille, l’arrière-goût retrouvé d’une France moisie qui justifie la délation. Sujets en or qu’il déchiquette avec les crocs. Il abhorre le cynisme satisfait, il rit pour alarmer, veut que ça change, que ça choque. Vulgarité, brutalité, il retourne les armes à sa portée, et tire sur tout ce qui ne bouge plus.
Adolescent, il découvre la liberté de ton de Bedos, et la syntaxe de Desproges. Il admire l’audace de l’un et la rhétorique de l’autre. Il grandit sur scène, fait sauter les bombes pour les désamorcer, et chronique la société chez Ruquier, Drucker ou Ardisson. Il écrit et tourne partout Debout, solo explosif avec chansons, revue de presse et tirs à vue sur l’horreur d’une société molle. Après le succès de Super Rebelle la saison précédente, Christophe Alévêque revient pour démonter l’actualité. Pire que jamais, tolérance zéro pour les maîtres du monde, leurs reptiles suiveurs et autres insectes rampants.
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