J'avais un beau ballon rouge

saison 2012-2013

J'avais un beau ballon rouge

 Avis de la presse et des spectateurs

26 mars - 5 mai 2013


Salle : jean tardieu
Horaires : 18h30
Durée : 1h25

synopsis

Je te dis ça juste parce que... j'y tiens voilà... à ma grande.
Didym dirige ce dialogue simple et engagé de deux figures indispensables l'une à l'autre, un père et sa fille, et leur silences, secrets, non-dits, leur amour inconditionnel dans la tempête.


Automne 1965, dans le salon de la maison calme, le père fait ses comptes, la fille étudie. Ils se parlent, s'éprouvent. Elle veut refaire le monde. Il veut la protéger. Mara et son père s'affrontent sur le terrain politique. Elle a une conception intransigeante des injustices. Lui préfère négocier avec les inégalités de la société. Homme mesuré, il dirige son petit commerce, traverse des difficultés, tente de la raisonner. Elle suit des études en « sciences politiques » à Trento, près de Milan. À la faculté, elle lutte pour que soit reconnu l'intitulé « sociologie ». En 1966, les groupuscules gauchistes se forment, la jeune fille rejoint Renato Curcio, « un petit gars avec la peau mate ». À Milan, le couple d'amoureux crée un groupe d'extrême gauche, ils se lancent dans la lutte armée. Crimes politiques, enlèvements. Mara, Renato et leurs complices ont fondé les Brigades Rouges. La jeune fille meurt lors d'une fusillade en juin 1975.
Les Bohringer avouent que dans leur couple père / fille, le rebelle ce serait plutôt lui, Richard. L'assagie, la raisonnable, ce serait elle, Romane. Richard et Romane Bohringer cherchent depuis longtemps une oeuvre à travailler ensemble, un texte qui leur permettrait d'aller à l'opposé de ce qu'ils sont, contre leurs natures. Michel Didym, metteur en scène et directeur du Centre dramatique national de Nancy Lorraine, leur a confié le dialogue de l'Italienne Angela Dematté. Son premier texte, J'avais un beau ballon rouge, a remporté le Prix Riccione de la dramaturgie et le Prix Golden Graal Astro Nascente pour le Théâtre. Didym dirige ce dialogue simple et engagé de deux figures indispensables l'une à l'autre, un père et sa fille et leurs silences, secrets, nondits, leur amour inconditionnel dans la tempête.

distribution

De : Angela Dematté
Mise en scène : Michel Didym
Avec : Richard Bohringer, Romane Bohringer
Traduction : Caroline Michel, Julie Quénehen
Scénographie : Jacques Gabel
Lumières : Paul Beaureilles
Musique : Vassia Zagar
Vidéo : Tommy Laszlo, Julien Goetz
Costumes : Danik Hernandez
Maquillages et coiffures : Catherine Saint-Sever
Assistante à la mise en scène : Sophie Hébrard

mentions de production

production Théâtre de la Manufacture - CDN Nancy-Lorraine, coproduction Le Volcan - SN Le Havre, Théâtre Anne de Bretagne / Vannes, en partenariat avec Face à face, Paroles d’Italie pour les scènes de France
texte traduit avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale www.maisonantoinevitez.com, publié aux éditions Les Solitaires intempestifs, création le 15 janvier 2013 au Théâtre de la Manufacture - CDN Nancy-Lorraine 

partenaires

revue de presse avis des spectateurs

 Télérama Sortir - Sylviane Bernard-Gresh

6 avril 2013
La famille Bohringer entre en scène
Romane Bohringer, formidable, donne corps à ce rôle avec finesse et énergie. Richard Bohringer est inattendu en père attentif et tendre, un peu bougon. Le père et la fille à la scène et à la ville, nous émeuvent et nous embarquent.
 Consulter l'article

 Rhinocéros - Cecile Maslakian

4 avril 2013
Le choix des (l)armes
Magistralement portée par Richard et Romane Bohringer, c’est une belle peinture de l’amour paternel qui ne désarme jamais, aussi radical qu’un engagement politique. Une pièce où se pose également la question du destin. Epoque, contexte, rencontres, comment peut basculer une vie ? Du théâtre qui enchante le cœur et qui remue l’esprit.
 Consulter l'article

 Froggy's delight - MM

3 avril 2013
Duo-duel fracassant
Insufflant à leur personnage un feu intérieur, Richard Bohringer compose, avec intériorité et une grande économie de jeu, une belle figure de père au cœur généreux mais impuissant face à Romane Bohringer qui incarne avec énergie et conviction une passonnaria dogmatique au destin tragique.
 Consulter l'article

 Télérama Sortir - Sylviane Bernard-Gresh

20 mars 2013
Théâtre d'une grande efficacité
On plonge dans les arcanes de ces volontés farouches de rupture avec le passé qui croyaient transformer le monde. L’auteur sait bien rendre l’incompréhension totale entre les générations de l’époque. (…) Tous deux (Richard et Romane Bohringer) nous émeuvent dans ce théâtre d’une grande efficacité, qui nous transporte cinquante ans en arrière.
 Consulter l'article

autour du spectacle

Autour du spectacle


À la librairie
le texte de la pièce est disponible à la librairie, ainsi qu'une large sélection de livres de Richard Bohringer.

également à l'affiche